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    L’océan, cet allié précieux que l’on regarde couler

    Aujourd’hui est une journée particulière pour deux raisons.

    L’une étant que je suis entrain d’écrire le premier article de La Minauterie ! Booooum !

    Ça fait un petit bout de temps (depuis le début en faite ;p) que ça nous démangeait parce que l’on est convaincu que les entreprises doivent véhiculer de l’information, sensibiliser et montrer l’exemple.

    Ce sera pourquoi pas l’objet d’un autre article d’ailleurs.

    Mais aujourd’hui est particulier pour une raison bien plus importante. Le titre de l’article t’a de toute façon spoilé donc je vais pas faire durer le suspens inutilement.

    C’est la journée mondiale de l’océan et on va t’en parler un petit peu.

    Je sais pas ce que ça t’évoque à toi l’océan. Peut-être rien (j’espère pas). Peut-être que c’est une immensité d’eau flippante avec un tas de créatures encore plus flippantes. Peut-être que c’est principalement la star du Disney Vaiana. Peut-être que c’est ton terrain de jeu favori, celui où tu te déplaces plus ou moins aisément sur une planche en défiant ton équilibre. Peut-être que tu ne l’as jamais vu en vrai et que c’est un milieu complètement méconnu.

    Quoi qu’il en soit, tu peux être sûr d’une chose : L’océan est magique.

    Ce n’est pas un article qui va suffir à te le dire mais je vais essayer de te donner quelques faits et données impactantes pour que tu en sois pleinement convaincu.

    L’océan mondial représente 72% de la surface de la Terre ce qui lui donne son doux nom de planète bleue, l’humanité y est intimement liée et en est dépendante.

    – Mais pourquoi Jamy ?

    Et bien pour vivre, il est généralement préconisé de respirer. (info la plus dingue de l’article)

    Tu vois pas le rapport avec l’océan ? On t’a appris que c’est grâce aux forêts que tu peux respirer à plein poumons pour chanter du Céline Dion sous la douche ?(si si je le sais, ça reste entre nous fais moi confiance)

    Et bien on t’a menti, en partie du moins ! Les forêts jouent évidemment un rôle fondamental au fait que tu puisses pousser la chansonnette mais l’océan est LE POUMON de la Terre puisqu’il libère dans l’atmosphère plus d’oxygène que toutes les forêts du monde réunies grâce aux végétaux marins. Il régule ainsi l’équilibre total de la Terre. BAM !

    Il regorge de trésors de la nature, de l’immense et majestueuse baleine bleue, espèce solitaire mais l’exemple parfait de solidarité dans la difficulté ; jusqu’au minuscule phytoplancton, base de la chaine alimentaire marine et donc de la vie. Rien que ça. Puis il y a les coraux, c’est complètement dingue les coraux quand même !

    Laisses moi te résumer et tracer avec de gros traits bien épais le portait des coraux pour qu’on voit bien à quel point ils sont extraordinaires. Ce sont des animaux au squelette calcaire malgré leur aspect végétal. Ils abritent une somme de tous petits individus qui vivent en colonies : les polypes. Si tu ramasses un bout de corail mort un jour sur la plage (ne le prélève pas sous l’eau sinon je t’arrach… sinon c’est mal !), examine le. Chaque petit trou que tu verras était « la maison » d’un polype.

    On peut aussi tirer un trait droit en disant que les coraux sont en partie végétal. Je m’explique, le corail est le résultat d’une coopération puisque chaque polype sécrète son propre exosquelette qui, grâce à la colonie devient un squelette colonial plus important et durable (Le corail c’est un peu l’origine de la colocation, la vaisselle en moins). Mais la formation des récifs coraliens dépend aussi de la collaboration qu’ils ont avec des millions d’algues unicellulaires qui sont elles-mêmes dépendantes de la photosynthèse pour produire des sucres et de l’oxygène utilisés par les coraux pour permettre la production de calcium. En raccourci, le corail dépend aussi de la photosynthèse, comme une plante, puisqu’il en est recouvert.

    Vous y repenserez quand vous vous tartinerez de crème solaire ?
    Oui parce que par définition, le but de la crème solaire est de créer une barrière aux rayons UV, et quand tu trempes ton popotin plein de crème dans l’eau après t’être enduit(e) de crème solaire et bien ce sont les coraux qui en font les frais. Et si les coraux sont recouvert de crème solaire… si t’as bien suivi, et bien ils meurent. Voilà c’est pas cool. Alors tu seras gentil(le) t’achèteras de la crème solaire avec marqué « minéral » sur le flacon et t’attendras un peu avant d’aller à l’eau après t’être tartiné le bidou.

    Ça me fait une transition toute faite pour vous parler de comment, nous humains, à priori sains d’esprit (pour la plupart), on remercie l’océan pour ses bons et loyaux services.

    Comment s’exprime notre gratitude ?

    On lui fait des offrandes somme toutes originales :

    Avec en tête de liste : le plastique.

    Au total WWF estiment que 8 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans l’océan.

    Le plastique est omniprésent, qu’il forme des continents de plastiques en s’agglomérant ou qu’il deviennent des tas de micro déchets impossibles à ramasser.

    WWF France tire la sonnette d’alarme dans une étude qui affirme que du plastique a été retrouvé dans TOUTES les tortues marines de méditerranée. Ça donne une idée de l’état de nos eaux.

    Le plastique se retrouvent jusque dans notre propre alimentation.

    Le pillage des ressources

           

    Surpêche et braconnage : l’exemple des requins est fort avec près de 100 millions de requins capturés au niveau international chaque année à la fois pour leurs nageoires, consommées dans la soupe d’ailerons de requins en Asie, mais aussi pour leur viande, dont l’Europe est un marché de consommation majeur. 

    Parlons deux minutes plus précisément du Shark Finning, en français “pêche aux ailerons” que nous dénonçons à travers l’une de nos affiches. Cette pratique consiste à capturer des requins, toutes sortes de requins, pour leur couper les ailerons et la nageoire caudale puis les rejeter à l’eau. Normal, pépouze. 

    Le plus “drôle” dans l’histoire c’est que culturellement les chinois accordent des vertus thérapeutiques à cette fameuse soupe d’ailerons alors qu’elle est dangereuse pour la santé. L’absurdité même. 

    L’ONG TRAFFIC, que nous soutenons à travers la collection Do Not Cut oeuvre en partie à aider au développement des systèmes et accords nationaux et internationaux afin d’assurer un commerce durable et décelable pour lutter contre ces atrocités. 

    Des pratiques qui détruisent le milieu marin

    Après l’obtention de l’interdiction du chalutage en eaux profondes en 2016, Claire Nouvian, fondatrice de Bloom, activiste pour la préservation du monde marin et femme incroyablement inspirante s’est attelée à l’interdiction en Europe de la pêche électrique et a réussi l’impossible. Ce sera cependant effectif qu’en 2021 alors d’ici là…
    Comme elle le dit elle même dans un interview en février dernier pour l’Express : “C’est du chalutage de fond, donc ça détruit tout ! Et comme ce type de pêche électrocute, il tue la vie dès ses premiers pas : les larves, les juvéniles, les oeufs, etc, sont décimés. C’est une catastrophe absolue. D’ailleurs, selon nos données, si les pêcheurs industriels continuaient avec cette pratique, ils finiraient eux-mêmes par disparaître, car à terme ils n’arriveraient plus à remplir leurs quotas à cause du manque de poisson.”

    Je vous invite au passage à écouter l’épisode de Claire Nouvian aux côtés de Lauren Bastide dans le merveilleux podcast La Poudre.

    La marée des crèmes solaires

    Je vous en parlais tout à l’heure pour la photosynthèse des coraux mais c’est également le premier polluant chimique en été avec 14 000 tonnes de crèmes solaires chaque année qui se retrouvent dans l’océan.
    Coraux, planctons, poissons…C’est tout l’écosystème marin qui subit les effets nocifs des filtres chimiques qui composent nos crèmes solaires. A chaque baignade, c’est 25% des composant non biodégradables qui se diluent dans l’eau. L’oxybenzone et le méthoxycinnamate d’éthylhexyle sont deux d’entre eux qui, selon une étude de l’association Haereticus Environmental Laboratory (HEL), seraient dévastateurs pour les fonds marins. 

    On a le sens de la gratitude y’a pas à dire ! 

    Que vous soyez proche ou non de l’océan, que vous le connaissiez un peu, beaucoup ou pas du tout, vous dépendez de lui. Plus d’une respiration sur deux est possible grâce à lui.

    Alors respectez le. 

    Diminuons notre consommation de plastique, le recycler ne suffit pas. Selon l’étude publiée dans la revue scientifique Science Advances, première analyse à l’échelle mondiale à quantifier la totalité des matières plastiques produites, seuls 9% des déchets plastiques ont été recyclés. L’immense majorité, soit 79% est en train de s’amonceler sur les sites d’enfouissement des déchets ou se répand dans la nature sous forme de détritus et finiront inéluctablement dans l’océan, sorte de dernier récipient. 

    Si les tendances actuelles se poursuivent, 12 milliards de tonnes de plastique joncheront les centres d’enfouissement à l’horizon 2050. C’est l’équivalent de 1 188 Tour Eiffel.

    Des tas d’alternatives au plastique existent déjà !

    Adoptons les filtres charbon ou céramique, les gourdes pour remplacer les bouteilles en plastiques, les pailles en inox ou en pâte, les bee wraps ou wraps à la cire végétale (on vous prépare une jolie collab sur ce dernier), le savon et le shampoing solides, les brosses à dents en bambou ou autres matériaux soit durables soit biodégradables, les sacs à vracs et bocaux en verre… Les solutions pleuvent depuis quelques mois/années, c’est génial, maintenant il faut qu’on soit nombreux à les utiliser.

    Faisons attention à notre alimentation et à nos cosmétiques, pour notre santé et celle de la planète. Faisons l’effort d’acheter une crème solaire “minérale” un peu plus loin que le supermarché du coin et prenons soins de ramasser les déchets que l’on trouve sur notre passage. 

    On lui doit bien ça à l’océan non ? Si vous ne le faites pas pour lui, faites le pour vous.
    Parce que vous, lui, nous, c’est un peu la même chose finalement.

     

    Ensemble, engageons-nous pour stopper la pollution plastique.
    Signez la pétition WWF. 

    Crédits photos :
    La Minauterie – Côte des basques Biarritz // Tyler Lastovich // Cristian Palmer // Brian Yurasits // Daniel Hjalmarsson // Guille Pozzi // David Clode // Mohamed Ajufaan // Ishan // Tim Marshal // Annie Spratt

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